Me voici arrivée au 7ème tome, dernier de la série dans l'ordre chronologique, bien qu'un 8ème tome vienne d'être publié, mais il se place, chronologiquement, entre le 4 et le 5.
Bref, que dire de la Tour Sombre.
Je crois que si je n'adorais pas Stephen King, je ne penserais pas que du bien de la Tour Sombre.
La lecture m'a été pénible, certains épisodes, insoutenables, mes yeux étaient emplis de larmes lors de passages dont je ne voulais pas, mais au fond, cela me prouve juste encore une fois que Stephen King est un roi.
Ce que j'adore, c'est qu'il y met un peu de sa vie personnelle, puisque cette oeuvre a été une constante dans sa vie et qu'il en parle justement dans les derniers tomes de la Tour sombre.
Il faut accepter l'imperfection et le fait de ne pas savoir où l'écrivain va, ainsi, on peut imaginer la manière dont l'inspiration le guide et prend le contrôle de son écriture.
Il intervient dans quelques chapitres pour s'excuser d'événements que personne ne souhaite, mais il ne pouvait faire autrement.
C'est vrai que moi aussi je lui en veux, comme dans beaucoup de ses romans, je trouve que certaines scènes n'étaient vraiment pas indispensables.
Je ne peux pourtant pas vous expliquer pourquoi, soir après soir, depuis des mois, je reprends chacun des tomes de la Tour Sombre, sans la moindre curiosité de la fin de l'histoire, puisque c'est le chemin qui importe.
Peut-être juste le plaisir de retrouver le Ka-tet, et pourtant... là, j'ai vraiment du mal à terminer le tome 7, je n'en ai pas envie, j'ai envie de me faire mon happy end, et pas celle de SK.
Cette oeuvre ne laisse pas indifférent, elle est inclassable et les personnages me manquent déjà.